Actualités de la semaine du 12 mai
Bonjour à tous !
Voici la revue de presse de la semaine du 12 mai.
Nous espérons que vous avez tous passé une excellente fin de semaine !
Et sans plus attendre, place à l’actualité !
Introduction :
Une pétition prend de l’ampleur contre les thérapies de conversion dans l’UE
Médico-social :
Baisse de l’absentéisme et augmentation du taux de rotation dans les ESMS
Sanitaire :
«En France, l’accès aux soins n’est pas égal pour tous» : la Défenseure des droits dénonce des «discriminations systémiques»
La proposition de loi sur la profession d’infirmier poursuit son parcours après une adoption au Sénat
La santé mentale des soignants demeure très préoccupante
Sécurité sociale :
À partir du 1er décembre 2025, tous les fauteuils roulants seront intégralement pris en charge par l’Assurance maladie
Actualités sociales :
Après l’annonce des licenciements massifs chez ArcelorMittal, l’État sommé d’intervenir
Alerte aux insomnies chez les Français
Culture :
Les DROM à l’honneur sur France Télévision
Une pétition prend de l’ampleur contre les thérapies de conversion dans l’UE
L’initiative Citoyenne Européenne (ICE) visant à interdire les thérapies de conversion dans l'Union européenne a atteint son objectif de recueillir un million de signatures, validant ainsi la demande d'examen par la Commission européenne.
Lancée en mai 2024 par l'association ACT (Against Conversion Therapy), cette initiative a bénéficié du soutien de personnalités publiques telles que les artistes Angèle, Stromae, Hoshi, Bilal Hassani, ainsi que de figures politiques comme Gabriel Attal, Marine Tondelier et Jean-Luc Mélenchon. La campagne a également été relayée par divers partis politiques, dont Renaissance, le Parti socialiste, Les Écologistes et La France insoumise.
La France et la Finlande ont été les premiers pays à atteindre leurs seuils nationaux de signatures, contribuant significativement à l'élan de la campagne. D'autres pays, comme l'Espagne, ont également apporté leur soutien, bien que certains n'aient pas encore atteint leurs objectifs nationaux.
Les thérapies de conversion, qui prétendent modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne, sont largement condamnées par les institutions internationales pour leurs effets délétères sur la santé mentale et physique des individus concernés. En France, ces pratiques sont interdites depuis janvier 2022 et sont passibles de sanctions pénales.
Avec l'atteinte du seuil requis de signatures, la Commission européenne est désormais tenue d'examiner cette proposition. Les promoteurs de l'initiative espèrent que cela conduira à une interdiction des thérapies de conversion à l'échelle de l'Union européenne, renforçant ainsi la protection des droits des personnes LGBTI+.
Source : Nouvel Obs
Baisse de l’absentéisme et augmentation du taux de rotation dans les ESMS
Il ressort d’une étude sur les tensions en ressources humaines menée par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) qu’entre 2017 et 2023, les taux d’absentéisme, de vacance de poste et de rotation du personnel dans les établissements et services médico-sociaux (ESMS) ont connu une dégradation globale, mais avec des évolutions différenciées. Les principaux points saillants de cette étude sont les suivants :
Absentéisme : après une hausse notable pendant la période Covid (de 11,5 % en 2019 à près de 13 % en 2020), il revient à son niveau d’avant crise en 2023 (11,5 %). Les Ehpad affichent 11,4 %. Les établissements présentent un absentéisme plus élevé que les services, principalement en raison de l’augmentation des arrêts maladie de moyenne durée, qui restent la principale cause d’absence (passant de 7,3 % en 2017 à 8,9 % en 2020, puis redescendant à 7,8 % en 2023). Les arrêts liés aux accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) représentent 16 % des jours d’absence en 2023, avec de fortes disparités selon les structures.
Vacance de poste : le taux a doublé entre 2017 (2,1 %) et 2023 (4,5 %), avec une vacance plus marquée dans les services que dans les établissements. Les Ehpad publics affichent globalement de meilleurs résultats que les privés (lucratifs ou non). Les taux varient selon les régions : la Guyane dépasse les 20 % dans les services, l’Île-de-France enregistre 6,1 % dans les établissements et 13,1 % dans les services, tandis que les Hauts-de-France présentent de faibles taux en établissement (2,5 %).
Rotation du personnel : elle est en nette hausse, passant de 19,4 % en 2018 à 24,4 % en 2023 (25,6 % dans les Ehpad). Ce taux est plus faible dans les services que dans les établissements. Une forte hausse est observée entre 2020 et 2021, suivie d’une progression plus modérée.
Taux de présence : il est le plus bas dans les services multi-clientèle (80 %) et les établissements pour adultes handicapés (82,4 %). Les Ehpad enregistrent 85 %.
Recours aux CDD de remplacement : reste limité. La part des CDD dans les embauches a légèrement diminué entre 2017 (63,8 %) et 2023 (62,4 %). En Ehpad, elle est restée stable autour de 62 %. La CNSA y voit possiblement les effets d’efforts de fidélisation par les employeurs, favorisant les CDI.
Source : Gérontonews
«En France, l’accès aux soins n’est pas égal pour tous» : la Défenseure des droits dénonce des «discriminations systémiques»
La Défenseure des droits a publié mardi 06 mai un rapport intitulé Prévenir les discriminations dans les parcours de soins : un enjeu d’égalité, qui met notamment en lumière le rôle de discriminations dans les inégalités d’accès aux soins, avec des conséquences « délétères immédiates et durables sur le parcours de soins des patients».
L’autorité indépendante s’est attelée à étudier des phénomènes peu visibles, dépassant les (rares) plaintes et réclamations formellement émises pour consulter 1500 témoignages et réaliser les auditions d’acteurs concernés.
Cette démarche révèle l’ampleur des difficultés d’accès aux soins de certains profils vulnérables. Les personnes en situation de handicap ainsi que celles en grande difficulté socio-économique (bénéficiaires de la CMU, CSS …) ou encore les migrants en situation irrégulière rencontrent ainsi jusqu’à de fortes difficultés à obtenir un rendez-vous et une prise en charge adaptée.
Le rapport approfondit aussi le rôle, moins directement perceptible, des préjugés dans les défauts de prise en charge et par conséquent la perte de chance des patients. Il apparaît ainsi que les personnes sans domicile fixe, les femmes (tout particulièrement si elles sont jeunes ou étrangères) ou les personnes typées d’origine nord-africaine ou noire (on parle du Syndrome méditerranéen) ont davantage tendance à voire leurs maux ne pas être justement pris en considération.
En réponse à ces phénomènes, la Défenseure des droits préconise notamment la mise en place d’une stratégie nationale de prévention et de lutte contre ces pratiques, un effort de formation des soignants, un meilleur recueil des recours et signalements des patients, des sanctions suffisamment dissuasives, une adaptation des du système de soins aux besoins spécifiques de certains patients et enfin de diversifier les modalités de prise de rendez-vous et non pas uniquement par la voie dématérialisée. Cependant, l’institution constate que les difficultés rencontrées sont aussi alimentées par un contexte plus vaste de pénurie et de souffrances des professionnels de santé.
Sources : Le Figaro
La proposition de loi sur la profession d’infirmier poursuit son parcours après une adoption au Sénat
La proposition de loi portée par les députés Nicole Dubre-Chirat (EPR) et Frédéric Valletoux (EPR, ancien ministre de la Santé), très attendue par la profession et dans l’optique de compenser la pénurie de médecins, a été approuvée à l’unanimité par le Sénat et est désormais proche de son adoption définitive.
Le texte a d’abord vocation à répondre aux défis de la pénurie de médecins, notamment dans lesdits déserts médicaux, en s’appuyant davantage sur les plus 600 000 infirmiers du pays (dont près de 100 000 libéraux). Il s’inscrit ainsi dans une tendance plus large qui a par exemple conduit le 25 avril dernier à des décrets pérennisant la possibilité dans certaines conditions pour les infirmiers de réaliser eux-mêmes des certificats de décès et ouvrant par ailleurs la possibilité aux Infirmiers en pratique avancée (IPA) de primo-prescrire.
La réforme doit également permettre de valoriser la profession, dont les effectifs sont appelés à s’accroitre pour répondre aux besoins, et à actualiser son statut, jusqu’ici soumis à un décret remontant à 2004.
Concrètement cette proposition de loi :
-Confie, de manière circonscrite et encadrée, aux infirmiers des taches qui sont traditionnellement celles des médecins via des « consultations infirmières », des « diagnostics infirmiers » et un pouvoir de prescription pour certains médicaments.
-Redéfinit formellement la liste des missions que les infirmiers sont susceptibles de prendre en charge.
-Elargit le champ d’intervention des Infirmiers en Pratique Avancée (IPA), notamment aux PMI et à l’ASE. Pour rappel, le statut d’IPA a été créé en 2016 et permet aux professionnels concernés, après une formation particulière, de réaliser des tâches relevant normalement du personnel médical.
- Reconnait le statut d'infirmier coordonnateur en Ehpad, et, en tant que "spécialité infirmière autonome" ceux des infirmiers de l’Éducation nationale et des infirmiers de l'Enseignement supérieur.
-Prévoit l’expérimentation pendant 3 ans et dans 5 départements d’une possibilité de solliciter directement les infirmiers pour des soins (c’est-à-dire sans passer par un médecin traitant).
Votée à l’unanimité par les deux chambres et soutenu par le gouvernement, le texte a néanmoins suscité des réactions contrastées parmi les personnels de santé. Les représentants des infirmiers (ordre, syndicats…) se réjouissent d’une réforme qui va dans le sens de leurs attentes, et regrettent tout au plus qu’elle n’aille pas plus loin. D’autre part, les représentants des médecins font preuve de réserves voire de réticences face à un projet qui ouvre en partie des domaines qui sont traditionnellement dans leurs prérogatives. Afin d’estomper ces préoccupations, la version du texte adoptée par le Sénat évoque la « coordination » de l’exercice des infirmiers avec les autres professionnels de santé.
Le texte doit désormais être examiné en commission mixte paritaire mais ne devrait pas y connaitre de modification très significative, les divergences entre les versions des deux chambres étant faibles.
Son adoption ouvrira néanmoins la voie à la question de la rémunération et des indemnités des infirmiers, qui ne sont pas abordés dans les dispositions. Ce sera l’enjeu de négociations conventionnelles prochaines, où les représentants de la profession attendent des progrès qu’ils estiment également nécessaires dans cette démarche de valorisation du métier d’infirmier.
Sources : Public Sénat, France 3 Régions, Le Monde
La santé mentale des soignants demeure très préoccupante
Particulièrement mise à l’agenda depuis la crise sanitaire, la question de la santé mentale des soignants reste sensible, une nouvelle étude mettant en lumière de graves difficultés qui appellent encore une réponse des pouvoirs publics.
Une étude dédiée à cette thématique et commandée à l’institut Odoxa par la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) a été publiée le 5 mai et rapporte ainsi que 35% des soignants évaluent leur santé mentale comme « médiocre » ou « mauvaise » (ce qui est très supérieur à la proportion atteinte chez l’ensemble des Français, qui s’élève à 14%). Les causes mises en évidence par les données de l’étude sont la forte soumission au stress (56% des soignants disent se sentir anxieux souvent ou tous les jours, 39% ont déjà été atteints de burn out…), l’ampleur de la charge de travail, la difficulté à concilier vie professionnelle et personnelle, le manque de valorisation ou encore l’exposition aux incivilités et à la violence.
Cette situation avait déjà été documentée ces dernières années. Une consultation réalisée en 2023 et remise à la ministre de la Santé révélait ainsi que plus de la moitié (55%) des soignants avait connu au moins un épisode d’épuisement professionnel, que 77% estimaient d’entre eux estimaient ne pas dormir suffisamment et que leur niveau de stress moyen était élevé (7 sur une échelle de 1 à 10).
Il est aussi notable que le problème s’étend aux étudiants. L’étude Odoxa indique en ce sens que 32% des professionnels de santé déclarent avoir vécu des difficultés liées à leur santé mentale durant leurs études. Le cas des étudiants en médecine, notamment lors de l’internat, est particulièrement sensible : une étude syndicale dédiée à leur santé mentale en 2024 rapportait que 52% d’entre eux se disaient anxieux, 27% dépressifs et que 21% d’entre eux avaient déjà envisagé le suicide au cours de l’année.
Un tel état mental des soignants se traduit par un risque pour eux-mêmes mais aussi pour les patients, notamment du fait de l’accroissement du risque d’erreur médicale.
Une réponse à la hauteur de ces difficultés reste toutefois encore à apporter. La consultation de 2023 n’a ainsi pas donné lieu à la feuille de route attendue et la prise en charge de ces difficultés reste trop largement laissée à des initiatives privées, syndicales ou mutualistes. L’annonce en avril 2025 par le ministre Yannick Neuder de la création d’un comité de suivi sur la santé des professionnels de santé et du déblocage d’une enveloppe de 55 millions d’euros pourrait constituer un début de mise à l’agenda politique de cet enjeu. Concrètement, les soignants interrogés dans le cadre de l’étude Odoxa désignent « la formation professionnelle », « la présence de psychologues dans les services » et « un programme de prévention » comme les mesures les plus souhaitées pour répondre au problème parmi celles qui leur étaient soumises.
Sources : Le Point, Hospimedia, Odoxa, Santé.gouv.fr
À partir du 1er décembre 2025, tous les fauteuils roulants seront intégralement pris en charge par l’Assurance maladie
À partir du 1er décembre 2025, tous les fauteuils roulants seront entièrement pris en charge par l’Assurance maladie. Cette réforme vise à supprimer les obstacles financiers et administratifs pour garantir un accès équitable à ces équipements.
Le processus de demande sera simplifié grâce à un guichet unique, avec un délai de réponse de deux mois maximum. En l’absence de réponse, la demande sera automatiquement acceptée.
Les fauteuils roulants, y compris les options spécifiques et les modèles sportifs, seront remboursés intégralement. L’innovation sera encouragée pour améliorer leur qualité et leur adaptation aux besoins des usagers.
Un comité de pilotage veillera à la bonne mise en œuvre de la réforme. L’objectif est de faire du fauteuil roulant un droit effectif pour tous, dans une société plus inclusive.
Après l’annonce des licenciements massifs chez ArcelorMittal, l’État sommé d’intervenir
Le géant de la sidérurgie ArcelorMittal a annoncé fin avril la suppression de 600 postes, y compris en recourant à des licenciements, sur plusieurs sites du Nord et du Nord-est de l’hexagone.
Cette annonce intervient dans un contexte de crise globale du secteur de la sidérurgie. Face à la concurrence des productions chinoises massives et à faible prix, à des prix de l’énergie accrus ainsi que dans un contexte de retour du protectionnisme, la compétitivité de la sidérurgie européenne est mise à rude épreuve.
Ces suppressions de poste s’inscrivent en outre dans un contexte où l’entreprise, qui est une multinationale, se désengage du continent européen. Elle a ainsi déjà actée la délocalisation de ses fonctions supports tandis que le renoncement aux investissements considérables nécessaires pour assurer la décarbonation du site de production majeur de Dunkerque pose question sur la pérennité de celui-ci.
La tendance annoncée ces décisions est lourde de conséquences. Au-delà de l’impact social des licenciements et des répercussions pour les territoires concernés, la production d’acier est considérée cruciale sur le plan de la souveraineté, tout particulièrement eu égard aux actuelles ambitions de réarmement.
Les annonces d’ArcelorMittal ont ainsi généré, outre de vives réponses syndicales, des réactions politiques. Le gouvernement a ainsi indiqué porter attention à la situation de la filière et revendiqué des mesures de protection du marché européen. Il a en revanche écartée la perspective de la nationalisation d’ArcelorMittal, réclamée par plusieurs personnalités politiques (principalement de gauche) et qui ferait écho à la récente décision du gouvernement britannique de prendre le contrôle des hauts fourneaux de la British Steel pour empêcher leur fermeture et par conséquent la fin des dernières unités de production d’acier.
Source : Huffington Post, France 3 Régions, France Bleu
Alertes aux insomnies chez les Français
Sommeil, somnolence, santé mentale : l’enquête de l’INVS
Depuis 25 ans, les habitudes de sommeil des Français montrent un déficit de repos, malgré une légère augmentation en 2025. L’étude OpinionWay pour l’INSV révèle que les Français se couchent de plus en plus tard et se lèvent un peu plus tard, mais leur durée moyenne de sommeil reste insuffisante, avec 7h04 en semaine et 7h38 le week-end. Si ces chiffres sont en hausse par rapport à 2024, ils restent bien en deçà des 8h14 observées avant la crise du Covid en 2019.
Les disparités sont marquées : un quart des Français dort moins de six heures par nuit en semaine, un facteur préoccupant pour la vigilance et la santé mentale. En parallèle, 43% déclarent souffrir de troubles du sommeil, reflétant un besoin urgent de sensibilisation et d’adaptation des rythmes de vie. L’évolution des comportements, notamment l’usage accru des écrans en soirée, contribue à ces perturbations, mettant en lumière la nécessité d’une prise en charge pour préserver un sommeil réparateur.
Cette tendance est attribuée à des rythmes de vie intenses, à l’usage excessif des écrans et aux horaires de sommeil perturbés. Plus d’un quart des Français souffre de somnolence, ce qui affecte leur vigilance et leur bien-être psychique.
L’étude souligne que la corrélation entre anxiété, dépression et troubles du sommeil est souvent sous-estimée, freinant la mise en place de mesures adaptées.
L’INSV appelle à une reconnaissance de la somnolence comme un enjeu majeur de santé publique et à une prise en charge globale intégrant la dimension psychologique pour mieux prévenir ses conséquences. Une approche coordonnée entre prévention, sensibilisation et intervention thérapeutique est essentielle pour limiter l’impact de ces troubles sur la population.
Il existe un lien rentre sommeil et santé mentale.
Somnoler la journée de manière excessive doit alerter sur l’état psychique. Et inversement la survenue d’un trouble psychiatrique influence la capacité à bien dormir et augmente le risque de somnolence.
La santé mentale ayant été retenue grande cause nationale, les différents déterminants pouvant y interférer nécessitent de s’y pencher. Un nom à retenir sur le sujet : le Dr Marc Rey médecin neurologue, spécialiste du sommeil et président de l’institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).
Le sommeil est un élément clé du bien-être émotionnel et mental. Un manque chronique de sommeil peut entraîner de l'irritabilité, de l'anxiété et une tendance dépressive, en affectant la concentration et la motivation. Pendant les confinements, les troubles du rythme veille-sommeil ont exacerbé ces souffrances psychologiques.
Un des signes d’alerte majeurs est la somnolence diurne, qui peut révéler une dette de sommeil. Inversement, des symptômes dépressifs doivent inciter à surveiller la qualité de son sommeil.
Chez les plus vulnérables : les jeunes et les personnes âgées
Le sommeil des jeunes et des personnes âgées est particulièrement vulnérable.
Chez les jeunes (18-34 ans) : La somnolence diurne et les troubles psychologiques sont amplifiés par l’éco-anxiété et l’usage excessif des écrans en soirée, provoquant une privation chronique de sommeil.
Chez les personnes âgées (+65 ans) : L’hypoactivité et le manque d’interactions sociales peuvent altérer la qualité du sommeil. En Ehpad, des troubles du rythme veille-sommeil entraînent des réveils nocturnes et augmentent le risque de chutes. Une solution proposée est de créer des espaces bien éclairés la nuit pour limiter ces réveils.
Sources : Ministère du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, INSV
Les DROM à l’honneur sur France Télévision
France Télévision met à l’honneur nos départements et régions d’outre-mer du 3 au 13 mai 2025. Dans le cadre de cette 7e édition, les chaînes du groupe proposent une programmation éclectique destinée à tout public autour d’enquêtes, de reportages et de débats. La programmation est disponible sur le site dédié “Opération Coeur Outre-Mer” et accessible en Replay.
Source : France Télévision